Lundi 13 avril
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Je m'appelle audrey j'ai 22 ans j'ai decidé de commencer à écrire mes confessions personnelles sur ce que je suis devenue. tout ce que vous lirez seront ma
veritable histoire, ce ne seront pas des histoires inventées. Me rendant compte que j'ai reçu une education très particulière étant enfant qui me hante, j'ai décidé de les sortir par l'écrit pour
m'en libérer.
audrey est mon vrai prénom d'état civil choisi par ma mère à la naissance bien que je sois un garcon. J'ai été élevée seule par ma mère de manière particulière et je ne m'en rend compte réellement
que maintenant. Etant enfant, mon prénom ne posait pas trop de problème , entre petit on n'a pas trop encore conscience des notions de difference, de normalité etc... on m'appelait audrey et
c'etait normal et je trouvais ça aussi normal, cela n'etait pas plus extraordinaire que de s'appeler faouuzi, fetnat, aymé, rose, gromarik etc... Jusqu'au college cela était indifferent à part bien
sur les surnom ou jeu de mot iinnocent et infantile.
Ce n'est que vers le collège où le contenu de mon prenom commencait à porter un sens d'anormalité avec des questions plus fréquentes de : "mais c'est un prénom de fille, tu es une fille".
Physiquuement j'étais plutot androgyne. On me prenait souvent pour une fille dans la rue à la grande fierté de ma mère d'ailleurs en y repensant. Enfant on ne choisit pas ses vêtements donc c'était
ma mère qui choisissait mon apparence. Je me souviens être allée rarement chez le coiffeur et j'avais donc des cheveux longs, je portais des collants sous mon pantalon pour avoir chaud, je mettais
des chaussetes de fille, des t shirt de fille etc...à part les chaussures qui étaient des baskets, les pulls et veste le reste étaient des vetements de fille. Même mes pantalons, je me souviens,
avaient une coupe de fille. Je ne me rendais pas compte que je portais des vêtements de fille, pour moi insouciant je portais juste les vêtements que me préparait ma mère le matin avant de partir à
l'école.
Si bien que m'appelant audrey avec mon look feminin, on me prenait plus pour une fille à l'école, c'est au collège que je commencait réellement à entendre des railleries avec des " la gonzesse, la
fifille," voire "la tapette" de la part des copains de classe. Cela n'était pas si méchant que ça ,surement du fait de mon look des iles. Ma mère est des seychelles et mon père que je n'est pas
connu est tahitien. J'ai eu plus de méchanceté liée à mon teint de peau mate qu'à mon look de fille dans toute ma vie. Je m'entendais aussi bien avec les garcons qu'avec les filles. Le sport, la
course, les jeu de chat perché, les grosses rigolades que j'adorais faire avec les garcons et les discussions generales,les discussion sur les vetements, la beauté, les relations de x avec y,
les dernieres aventures d'un tel avec les filles. J'avais plus un rapport de confident avec les filles, mes copines adoraient se soulager en me racontant leurs tracas ou ce qu'elles pensaient,
parler de leurs émotions. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi elles étaient plus confiante à me dire des trucs qu'à d'autre. On m'a souvent dit que j'étais trop gentli, peut être est-ce à cause de
ça.
C'est donc à partir du collège en allant à la maison des copains et copines que je me suis rendu compte que c'était très différent à la maison. Mes copains garçons avaient plus de liberté et de
considération par rapport à chez moi. A la maison je devais tout le temps rendre compte à ma mère de ce que je faisais, ou j'étais allée. En plus, ils étaient plus roi chez eux tandis que moi je
devais mettre la table, faire la vaisselle, aider ma mère à faire le ménage, les courses, la lessive. Je faisais toutes les corvées nécéssaires avec ma mère quand je ne le faisais pas tout
seul.
C'est à partir de cette période que je me suis rendue compte de mon éducation spéciale.
Par audrey
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Publié dans : education
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