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Dimanche 10 mai 7 10 /05 /Mai 18:00
Souvent alors que je suis habillée en mec, on me fait des réflexions comme si j'étais une fille ou alors je me rend compte d'avoir des attitudes féminines. Le plus courant est quand je passe mes doigts dans les cheveux pour les dégager vers l'arrière ou sur le coté. C'est un geste réflexe que j'ai depuis toujours et je ne me rend jamais compte sur le moment, je m'en rend compte après coup quand des mecs me regardent du coin de l'oeil. Je ne me suis jamais vu en trin de faire ce geste mais aux regards réguliers de certains mecs je sens ce trouble ou ce questionnement dans les yeux. Les seuls mecs à ne pas réagir en bloquant son les gays qui apprécient l'instant avec un sourire.

Au collège j'avais les cheveux longs jusqu'aux épaules. Pas mal de garcons m'appelaient "Audrey!" avec cet air narquois et la voix aigue. Je ne me formalisais jamais et je m'en foutais un peu, je n'allais jamais bêtement à entrer des le jeu ni à entrer dans la peite bataille (ne m'appelle pas comme ça etc...). Je trouvais ça nul et anodin si bien quel'on passait vite à autre chose. Les garcons cherchaient toujours à me faire réagir mais comme je ne réagissais pas ils étaient tout le temps décus.
J'avais l'air tellement fille qu'une fois Gabriel un copain de classe tenta de m'embrasser sur la bouche. C'était le genre garçon turbulent, pas stressé mais qui avait besoin tout le temps de bouger, il était déjà plutôt développé pour son âge, il étaait donc plus fort que moi physiquement. D'autant que j'étais la plus jeune de la classe du fait de mon avancement scolaire, j'avais  un an de moins que l'âge normal pour le niveau de classe. J'ai toujours été la plus jeune dans ma classe. Je n'ai rencontré que 2 fois quelqun comme moi dans ma classe et une autre fille qui avait 2 ans d'avance au lycée. Gabriel donc un jour voulût  m'embrasser sur la bouche. Il me dit que "j'étais bonne" et essaya d'avacer sa bouche sur la mienne, très vite je reculais la tête mais il eu le temps de me saisir le bras. Il essaya de me bloquer pour renouveller sa tentative mais je me débattais, il m'enserra autour de ses bras en me plaquant au mur. J'étais beaucoup moins forte que  lui alors je me laissais faire en me disant que ça irait vite. Je n'ai pas apprécié son goût et ce qui me génait le plus c'est que c'était devant les copains de classe dans le couloir juste avant d'entrer en classe. Personnellement ce fut un peu la honte. Le problème c'est qu'il réessayait d'autres jours, j'arrivais à esquiver le voyant venir mais je devais supporter son insistance  et ses vannes. Il était devenu tellement chiant qu'à la fin je lui expliquais en aparté que ça n'était plus drôle et d'arreter. Apparement il n'aurait jamais arrêté si bien que je lui proposer de me laisser embrasser mais pas devant tout le monde. L'affaire entendue, il me lacha petit à petit apres quelque baiser.
Je ne sais pas ce qui l'excitait chez moi mais je réussis à m'en détacher en lui présentant une fille plus belle que moi.

Plus récemment à propos de mon apparence, dans le métro, une petite fille me faisait le compliment que j'avais de jolies ongles et sa soeur répondait que c'était trop long pour un mec, ça faisait plutôt bizarre pour elle. Les 2 se bataillaient ensuite entre ce qui est beau et ce qui est normal. Ca s'est passé il n'y a pas très longtemps et c'est vraiment à ce moment là que j'ai constaté que ça faisait très féminin, j'en ai vraiment pris conscience à ce moment là. Quelques amis ou même au travail me faisait la remarque mais dans le sens ou il faudrait les couper car c'est trop long et pas dans le sens ou ça faisait fille. En tout cas je le comprenais comme ça. Je n'ai jamais fait attention à mes ongles, ca me semble naturel de les laisser pousser et comme j'ai les doigts fins ca fait plutôt jolie. Je ne me coupe le pls tardivement possible et jamais à ras, je ne trouve ca moche très court.

Jusque là c'étaient des petites remarques lègéres comme ça, donc je ne tiltais pas trop sur mon apparence ou mon attitude féminine. D'une manière générale, pour mes cheveux, mes ongles, mes habits, je réagis plutôt à savoir si c'est beau sur moi ou pas, ce ne sont que des petites choses en (tout cas  our moi) qui semblent faire ressortir cette particularité. Pour moi je ne réfléchis pas, je ne me rend pas compte, ça n'est pas des choses auxqelles je pense consciemment tout le temps.
Là ou ça été le plus marquant pour moi c'est au boulot quand on a commencé à dire à la fin du travail "aurevoir mesdames" sur l'équipe. Il y a un collègue pour qui je pense que c'est plus de la vanne mais comme d'autre le font je me pose des questions si ça n'est pas que de la vanne. Quand un des collègues part, il dit aurevoir collectivement et naturellement à la fin, mais en disant "les mecs et les filles" ou "messieurs et mesdames" alors qu'il n y a pas de fille sur l'équipe ni dans la pièce à ce moment là. Ces petits mots la me font comprendre que ça m'ait destiné. ça n'est pas qu'un mec qui l'a fait et ça ne s'est pas produit qu'une seule fois. J'imagine que ça doit peut être la petite rigolade passagère à la pause, cependant je n'ai pas eu frontalement de méchanceté ni de ricanerie devant moi. Un seul collègue ose  m'appeler mademoiselle ou à dire "attend il y a une fille aussi" quand on commande le repas collectivement. Avec lui je sens que ça n'est pas méchant car je m'entend bien avec lui, je sais que c'est un grand déconneur, on se voit souvent en dehors du travail dans des bars de nuits ou fête. Je sens que c'est plus de la rigolade de camaraderie. Etcomme je blague aussi bien avec eux, je n'ai pas vraiment de tension ni de mechanceté avec eux, les rapports restent décontractés et sains.
 Pour autant, quand les autres lancent des mesdames ou mesdemoiselles je ne me sens pas offusquer, ce qui fait qu'ils ont laché la blague au bout d'un moment. En même temps je ne me sentais pas blesser mais même plutot fière.

Par audrey - Publié dans : education
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Vendredi 8 mai 5 08 /05 /Mai 11:08
Mon éducation fut rigoureuse. Je devais m'appliquer à tout bien faire, surtout sur ce qu'elle m'apprenait (la lessive, le nettoyage, la cuisne entre autres)
J'adorais faire la cuisine, on faisait des gâteaux, j'adorais faire toute les étapes moi même. Ma mère supervisait. J'adorais ça car la récompense était de manger le bon gâteau que j'avais fait. J'adore manger donc j'adore faire la cuisine. C'est toujours vrai aujourd'hui. Depuis toute petite je fais la cuisine. J'épluche, je découpe les légumes, je les prépare en marinant dans l'eau, je prépare la viande, je surveille la cuisson, l'assaisonnement etc... Je faisais tout, ma mère se contentait de regarder et de vérifier si ça allait à sa convenance. Je faisais la cuisine jusqu'au bout.
Je devais préparer la table, mettre le set de table, mettre les couverts et assiettes pour nous deux, mais aussi bien pour des personnes dinant à la maison. Je me souviens que des amis proches considérés comme la famille se sentaient génés parfois quand je servais. Je pouvais remarquer notamment un oncle qui se contenait de la gêne que cela produisait quand je servais tout le monde.  En fait il n'y avait que les femmes qui servaient à ce moment là et je constate avec le recul que j'étais le seul garçon à faire ça. Quand on mangeait chez eux seul les femmes préparaient et cuisinaient, les hommes attendaient en buvant l'apéro, les enfants jouaient. Je ne faisais aps la cuisine chez eux car on était considérés comme invitées. Quand on recevait des invités ça me génait aussi de sentir cette tension ou plutôt ces regards fuyant ou ces silences quand je posait la table. Personne n'osait rien dire. Je n'osais pas moi même ne pas le faire car je redoutais les réprimandes après le départ des convives. Déjà durant le service, quand je le faisais mal, j'avais le regard dur et froncé de ma mère sur moi, parfois discrètement elle me pinçait pour signifier son mécontentement. Il fallait toujours que je fasse bien les choses.

  Cette exigence et fermeté fut toujours présente. Pour mes notes, ça n'était jamais parfait, il fallait toujours que je fasse plus, ça restait toujours insuffisant à ses yeux. Et ce malgrès que j'avais de bonnes notes, à l'école primaire et au collège j'étais 2ème de la classe, au pire j'ai été 3ème bien que vers le lycée je déclinais. Je me rendais compte que de toute façon ça ne sera jamais parfait à terme, c'était sans fin et inacessible d'être bien. C'était à un paroxysme tel que même quand j'avais 20/20, elle me rétorquait avec un visage froid que c'était pas mal mais qu'il fallait faire encore mieux, le tout avec une mine désintéréssée et dédaigneuse. Tous les jours j'avais des remarques sur ce qui n'allait pas, des hurlements quotidiens sur ce qui n'allait pas aussi bien de ma faute que sur son humeur du jour. Si quelque chose n'allait pas au travail, si elle était simplement contrariée par n'importe quoi, elle se défoulait sur moi. Pour moi ça paraissait normal, je devais la soutenir j'étais son enfant, je devais faire en sorte qu'elle soit bien. Des heures à l'entendre hurler. Je vivais dans un appartement hlm, quand je sortais, je sentais les chuchotements des voisins et toujours ces regards sur moi.

La seule personne parmis les voisins avec qui je ne sentais pas cette lourdeur et avec qui je me sentais à l'aise était la folle. On la surnommait la folle dans le quartier, c'était ma voisine de palier. C'était une polonaise qui avait connu la 2eme guerre mondiale apparrement. Une tutrice venait régulèrement la voir dans le mois. Elle parlait toute seule, elle faisait toute une scène dans la rue comme si on regardait une scène de théàtre. C'était marrant à voir, elle parlait à des personnes que l'on ne voyait pas, elle agissait comme si elle était vraiment dans là pièce qu'elle imaginait alors q'elle était dans la rue. C'était souvent des scènes de travail, d'atelier ouvrier et elle sortait tout le temps des insultes sur ces personnages que l'on ne voyait pas, comme si elle se défendait de ces personnes. Parfois aussi c'était des insultes contre les voisins qui lui faisaient des crasses de manière mesquine.
La seule personne avec qui j'étais à l'aise parmis les voisins c'était elle. Quand elle me croisait ou me voyait elle arrêtait de parler toute seule ou arrêtait ses scènes, elle me regardait sans un mot, un regard normal, presque d'amitié, en tout cas de bienveillance. Un silence serein et doux. Habituellement avec les autres voisins elle faisait tout le temps des simagrées, elle singeait les gens, elle se moquait d'eux, elle les fustigeait mais quand je passais, elle se calmait et ne disait mot. Elle me tenait la porte d'entrée de l'immeuble, je passais timidement.
Par audrey - Publié dans : education - Communauté : DOMINATRIX
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Jeudi 7 mai 4 07 /05 /Mai 02:10
J'ai toujours fait les taches ménagères depuis toute petite: vaisselle, lessive. Par contre niveau rangement, j'ai toujours été bordelique, en tout cas tout ce qui n'est pas vêtements. Je retrouve toujours facilement un cd, un papier, une cle usb etc...
Je me souviens que j'adorais tellement faire la vaisselle que ma mère m'en empechait à la fin. Pour moi ça a toujours été comme un jeu d'eau, je restais des heures à plonger mes mains dans le bassin d'eau chaude pour nettoyer les assiettes, couverts et plats. En plus avec le savon, c'est très doux au toucher quand on effleure les assiettes. Le fait de nettoyer avec la main ou avec une éponge une assiete douce et chaude qui brille un peu plus à chaque passage, je trouvais ça magnifique. Le problème c'est que ça m'amusait tellement que ça prenait des heures. A la fin ma mère m'empêcha nette de faire la vaisselle, c'était trop long. Je l'aidais juste à essuyer rapidement et ranger mais je ne le faisais plus toute seule. J'avais un tablier que j'adorais porter pour nettoyer toute la vaisselle, je restais tellement longtemps dans l'eau que mes doigts se creusaient de sécheresse. J'ai continué à faire la vaisselle jusqu'à aujourd'hui mais je n'y passe plus autant d'ardeur ni de temps qu'auparavant. Je préfère passer vite la vaisselle pour m'affairer à des choses plus intéressantes maintenant.

La lessive c'est pareil, je la fais depuis enfant, je l'ai toujours fait depuis petite dans ma mémoire. Bien sur par la suite, je la faisais toute seule à partir de mes 12 ans.  J'ai toujours trouvé ça ahurissant de voir plus tard au lavomatic ces étudiants de 17-20 ans qui découvraient la machine à laver. Je pensais que c'était naturel de savoir la différence de couleur, le blanc, la laine, les matières de vêtements, l'essoreuse, ou mettre la poudre ou le liquide, combien de tour pour sécher, plier le linge. A chaque fois qu'un étudiant me demandait comment on faisait, je trouvais ça étonnant qu'il ne le sache pas. Il y avait aussi des étudiantes qui me demandaient mais c'était objectivement moins fréquent. Je me posais la question au début s'ils n'avaient jamais eu de machine à laver chez eux ou s'il y avait un majordome un truc comme ça. Pour moi quand j'avais 12-14 ans voir des grands me demander comment marche une machine à laver, un séchoir ou une essoreuse c'était incroyable. Bon encore, l'essoreuse je comprends, c'est pas courant à la maison, mais au moins la machine à laver avec les boutons et savoir ou mettre le liquide?! Hallucinant.

Ce qui est halluciant aussi c'est quand je fais les magasins de vêtements d'homme ou même en grande surface, il n'y a pas de mecs qui sachent vraiment sa taille ou qui le fassent tout seul. C'est toujours accompagné d'une copine qui au final décide. Les mecs ont tendance à faire vite fait l'achat comme si c'était une corvée dont il faille se débarasser le plus rapidement possible. Il n'y a pas la notion de plaisir de prendre le temps de choisir quelquechose de beau. Ils ne prennent pas le temps de considérer quelquechose qui va les embellir. C'est souvent par nécessité ultime qu'il y va, comme par exemple obtenir un pull chaud pour l'hiver, un nouveau pantalon car l'ancien est usé ou il faut une chemise car on a un repas de famille ou une soirée anniv. Moi j'achète régulièrement mais peut être parceque j'aime bien m'habiller et que je cherche toujours des beaux trucs à mettre.
Je pense faire plus tard un article sur le shopping et la différence de shopping entre mec et nana. Il y a beaucoup d'approches et de cadres différents quand on va dans un magasin de vêtement  pour homme que d'aller dans une boutique de vêtement pour femme et aussi de lingerie.

Par audrey - Publié dans : education - Communauté : DOMINATRIX
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Mardi 5 mai 2 05 /05 /Mai 10:34

Enfant, je me souviens que ma mère m'a toujours surveillée ou en tout cas elle était toujours à controler ce que je faisais. Notamment pour les vêtements c'est elle qui choisissait et m'ordonnait de les mettre, je ne faisais pas attention au style, je mettais les vêtements du moment que ça tenait chaud ou que c'était beau. Ma notion de vêtement féminin ou masculin n'existait pas.

 

Je comprends mieux aujourd'hui le regard de la maitresse qui nous gardait à la maternelle quant elle nous changeait pour la sieste ou la salle de jeu. On se déchaussait et on mettait une sorte de pyjama dans mes souvenirs afin de faire des activités comme se maquiller, de la gym, jouer à tiller etc... tout ca sur un sorte de tatami. Les maitresses avaient un regard surpris au début quand elle m'aidait à me changer et  je comprend aujourd'hui que c'était à cause des collants que je portais. Je portais tout le temps des collants, je ne sais pas pourquoi. J'avais des pantalons ou des salopettes et dessous des collants. J'ai du porter aussi des jupes car je me souviens toujours des regards des autres parents étonnés au début sur moi quand on arrivait à l'école. Souvent même dans la rue, je me souviens très bien que l'on me prenait pour une fille. Je me rappelle très bien d'une personne agée une fois qui s'etait arrétée devant moi en s'exclamant « ah quelle jolie petite fille! », je répondais naivement non je suis un garcon, et la mémé souriait en m'offrant une sucrerie. Cela m'arrivait souvent que des mamies s'arretaient pour me féliciter ou pour se réjouir de voir une enfant comme moi, ça les émerveiller à chaque fois.

Tous ces regards bizarres sur moi, ces sourires, je comprends maintenant ce que ca voulait dire, je ne comprenais pas pourquoi on me regardait avant. Les filles ou les grandes personnes femme avaient toujours ce sourire particulier. Comme un regard de compliicité ou d'attendrissement. Les garcons eux avaient plutôt un regard de surpris en comparaison. D'ailleurs jusqu'à maintenant j'ai pu constaté que les filles étaient plus tolerantes face au garcons de ce coté là. Les garcons regardent en bloquant avec la bouche bée. Une fois dans le métro, à l'époque j'allais au lycée, un mec commencait à m'aborder et à me draguer avant de constater que j'étais un mec, de honte il s'était vite éclipser au prochain arrêt.

J'avais les cheveux qui tombaient jusqu'aux épaules à ce moment là, j'ai de long cheveux noirs comme les tahitiennes, on m' toujours dit que j'avais de beaux cheveux. Par la suite, je les ai raccourci. Ma coiffeuse aujourd'hui a ce même sourire quand elle me fait une coupe au carré. Je m'entend très bien avec ma coiffeuse qui me fait des coupes féminines sympa. C'est souvent elle qui me propose des coupes féminines, elle m'aide un peu par ce biais à me décomplexer. Même quand je fais du shopping dans des boutiques pour femme (en tenue masculine), je suis toujours bien accueillie sans complexe. Les vendeuses n'hésitent pas à me proposer des styles de vêtement ou de me proposer de les essayer en cabine. Ca se passe toujours bien en magasin de vêtements avec les femmes. Elles sont beaucoup plus tolérantes et complices la dessus. Les seules qui ont des attitudes plus réticentes sont celles venant des cités ou plus précisement d'apprence maghrebines ou arabes. Ca m'a surpris d'ailleurs car en mec  j'ai reçu plus d'attitudes racistes de la part de personnes blanches. Les vendeuses black elle s'en foutent et sont indifférentes. Les femmes black plus agées  (45-60 ans) sont plus tolérantes. Quand je vais dans une boutique de cosmétique afro , les mama sont plus sympas, joviales et complices, sachant très bien que quand je demande des produits c'est pour moi, surement à cause de l'expérience. Elles ont l'habitude de voir des garcons demander des produits de femmes, elles ne sont pas choquées ni hostiles mais bien avenantes.

Sans le savoir je me rend à quel point je portais vraiment des vêtements de fille étant enfant et par le temps m'habiller en fille devint une nécessité pour me sentir à l'aise. Chez moi je suis toujours habillée en fille. Je n'aime pas le style travelo vulgo ni la tenue vieille mémé, je m'habille toujours moderne avec des jupes au dessus du genoux et des t shirts mode, j'achète régulièrement chez pimkie, jennyfer ce genre là.

 

 


 


Par audrey - Publié dans : education - Communauté : écriture libertine
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Lundi 13 avril 1 13 /04 /Avr 10:22
Je m'appelle audrey j'ai 22 ans  j'ai decidé de commencer à écrire mes confessions personnelles sur ce que je suis devenue. tout ce que vous lirez seront ma veritable histoire, ce ne seront pas des histoires inventées. Me rendant compte que j'ai reçu une education très particulière étant enfant qui me hante, j'ai décidé de les sortir par l'écrit pour m'en libérer.

audrey est mon vrai prénom d'état civil choisi par ma mère à la naissance bien que je sois un garcon. J'ai été élevée seule par ma mère de manière particulière et je ne m'en rend compte réellement que maintenant. Etant enfant, mon prénom ne posait pas trop de problème , entre petit on n'a pas trop encore conscience des notions de difference, de normalité etc... on m'appelait audrey et c'etait normal et je trouvais ça aussi normal, cela n'etait pas plus extraordinaire que de s'appeler faouuzi, fetnat, aymé, rose, gromarik etc... Jusqu'au college cela était indifferent à part bien sur les surnom ou jeu de mot iinnocent et infantile.
Ce n'est que vers le collège où le contenu de mon prenom commencait à porter un sens d'anormalité avec des questions plus fréquentes de : "mais c'est un prénom de fille, tu es une fille". Physiquuement j'étais plutot androgyne. On me prenait souvent pour une fille dans la rue à la grande fierté de ma mère d'ailleurs en y repensant. Enfant on ne choisit pas ses vêtements donc c'était ma mère qui choisissait mon apparence. Je me souviens être allée rarement chez le coiffeur et j'avais donc des cheveux longs, je portais des collants sous mon pantalon pour avoir chaud, je mettais des chaussetes de fille, des t shirt de fille etc...à part les chaussures qui étaient des baskets, les pulls et veste le reste étaient des vetements de fille. Même mes pantalons, je me souviens, avaient une coupe de fille. Je ne me rendais pas compte que je portais des vêtements de fille, pour moi insouciant je portais juste les vêtements que me préparait ma mère le matin avant de partir à l'école.

Si bien que m'appelant audrey avec mon look feminin, on me prenait plus pour une fille à l'école, c'est au collège que je commencait réellement à entendre des railleries avec des " la gonzesse, la fifille," voire "la tapette" de la part des copains de classe. Cela n'était pas si méchant que ça ,surement du fait de mon look des iles. Ma mère est des seychelles et mon père que je n'est pas connu est tahitien. J'ai eu plus de méchanceté liée à mon teint de peau mate qu'à mon look de fille dans toute ma vie. Je m'entendais aussi bien avec les garcons qu'avec les filles. Le sport, la course, les jeu de chat perché,  les grosses rigolades que j'adorais faire avec les garcons et les discussions generales,les discussion sur les vetements, la beauté, les relations de x avec y, les dernieres aventures d'un tel avec les filles. J'avais plus un rapport de confident avec les filles, mes copines adoraient se soulager en me racontant leurs tracas ou ce qu'elles pensaient, parler de leurs émotions. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi elles étaient plus confiante à me dire des trucs qu'à d'autre. On m'a souvent dit que j'étais trop gentli, peut être est-ce à cause de ça.

C'est donc à partir du collège en allant à la maison des copains et copines que je me suis rendu compte que c'était très différent à la maison. Mes copains garçons avaient plus de liberté et de considération par rapport à chez moi. A la maison je devais tout le temps rendre compte à ma mère de ce que je faisais, ou j'étais allée. En plus, ils étaient plus roi chez eux tandis que moi je devais mettre la table, faire la vaisselle, aider ma mère à faire le ménage, les courses, la lessive. Je faisais toutes les corvées nécéssaires avec ma mère quand je ne le faisais pas tout seul.
C'est à partir de cette période que je me suis rendue  compte de mon éducation spéciale.



Par audrey - Publié dans : education - Communauté : écriture libertine
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