En quoi ai-je eu une une education gynarchiste ?
a vrai dire on n'en sait rien et on ne peut pas le savoir. Durant l'enfance et l'adolescence on ne peut pas le savoir car on n'a pas ses concepts ni ses theories la. On fait ce que disent les
parents.
Alors comment j'ai decouvert que j'avais recu une education gynarchiste ?
Il se trouve que j'ai fais un bac es. Et en filiere eco-socio on etudie la sociologie (les formes de famille, les relation sociales, l'education etc...). C'est durant le lycee que je decouvre la
notion de patriarcat et matriarcat. A ce moment la, je decouvre que finalement j'ai un mode d'education pas du tout dans la majorite contemporaine a la maison. Mais la ca reste juste le declic
vague de depart sur ces notions la.
Je n'ai vraiment plus ou moins pris conscience que j'avais eu une education apparentée au gynarchisme qu'apres mes 20 ans par la rencontre de militantes feministes, par le biais de lectures
sociologiques universitaires et par des rencontres. Je pense que si je n'avais pas fais cette filiaire scolaire je ne l'aurais jamais su ni deviner un petit peu ce que c'etait.
Alors qu'est ce que c'est le gynarchisme ?
le gynarchisme c'est l'exercice du pouvoir par les femmes dans tous les domaines (politique, social, familial, juridique...). Les femmes decident de tout pour tout.
Certains diront mais c'est du matriarcart. La difference entre les 2 est que le gynarchisme est politique et affirme la superiorite absolue de la femme sur l'homme.
Le matriarcat n'affirme pas specifiquement la superiorite d'un genre/sexe envers l'autre, il n'a pas de vocation politique bien que dans la pratique les femmes sont decisionnaires sur la famille,
le groupe ou une societe.
Comment puis-je dire alors que j'ai recu education gynarchiste et pas juste matriarcale ?
Dans le matriarcat seules les femmes decident et choisissent mais ne remettent pas en cause la hierarchie, le genre, ni le code genré. Par exemple, une mere matriarcale dira seule si une fille ou
un garcon (a age identique) peut sortir a une fete mais elle autorisera le garcon a sortir et pas la fille ou ni la fille ni le garcon. Une gynarchiste etablira une hierarchie en faveur de la
fille qui pourra sortir et pas le garcon quelque soit le contexte.
En faisant la liste de mon education je pense que cela sera plus explicite.
1.Mon prenom: Audrey. Je rappelle que c'est mon veritable prenom ecrit sur ma carte d'identité. Il y a un prenom masculin mais secondaire. Je pense que ca n'est pas anodin que ma mere est decidée
de cette facon.
2.Il n'y a jamais eu d'homme a la maison. Je n'ai ete elevee que par ma mere. Il y avait bien sur des amis et de la famille avec des hommes qui passaient rendre visite a la maison. Jamais de
memoire je ne suis restee seule sans une femme dans la maison.
Il y eu evidemment des hommes que ma mere frequentait mais je ne les voyait jamais rester a la maison, ca etait essentiellement comme chauffeur ou accompagnateur pour les courses que je les
voyais.
3.J'ai toujours porte des sous vetements de fille des le debut. Comme je le racontais dans un precedent article, j'ai des souvenirs d'etonnement de maitresse a la maternelle et a l'ecole
elementaire quand elle voyait que je portait des collants.
Au college et lycee on me vannait beaucoup sur le fait que je portais des chaussettes de filles. Je portais d'ailleurs plus des tangas vers le lycee quand on devait se changer pour le sport.
Sinon j'ai toujours porte des culottes jusque mes 16 ans puis des strings que je trouve plus confortable.
C'est au lycee que je me suis vraiment rendue compte que je portais des pantalons a coupe de fille, des t shirt et pull de filles aussi. Je n'ai jamais porte de jupe au college ni lycee. les
manteaux, vestes, chaussures etaient unisexe. Je portais souvent des baskets de garcon pour le sport sinon des sneakers fille que personne ne remarquait en fait.
Ma mere decidait de ce que je portais jusque vers mes 16 ans, je ne decidais pas de mes sous vetement ni du choix des pulls, pantalons jusque la.
Quand on faisait le shopping, ma mere decidait toujours et je ne n'avais le choix que de la couleur en general.
4.Quand on recevait des amis a la maison, je devais toujours etre polie et disponible pour servir un verre, cherchait le cendrier, un set de table etc... Comme ils etaient consideres comme
invites, je devais toujours les servir sans qu'ils n'aient besoin de bouger. D'abors les femmes, puis les filles et apres les hommes et garcons.
Je pouvais jouer avec les enfants de mon age quand il y avait les invites mais je devais etre disponible et reactive si on avait besoin de moi.
5. lors des repas, je mettais les couverts, je debarrassais la table, je faisais la vaisselle tout toute seule a la maison jusqu'a ce que j'avais eu mon propre logement.
6.Je faisais toujours la lessive en grande partie toute seule. ma mere ne m'aide qu'a plier (notamment les draps, nappes) et ranger dans l'armoir pour aller plus vite.
7.Je n'ai jamais eu mes papiers pour moi jusqu'a mes 20 ans. Je devais demandais a ma mere ma carte d'identite pour faire quoique se soit d'administratif ou de sortie (ouverture de ligne
portable, inscription biliotheque, club de sport, carte de cine, sortie en boite, inscription universitaire...)
J'ai su plus tard qu'elle fouillait regulierement mon sac a dos, les poches, mon bureau. Quand je recevais des lettres administratives, d'emploi, d'amis, elles etaient toujours decachetees avant
que je ne les ai en main.
8.Je pouvais recevoir parfois sous certaine condition des copains d'ecole mais interdit d'avoir des petites amies.
9.jusque mes 13 ans a chaque fois que j'allais au toilette (grosse commission), je devais etre nettoyee avec un gant et du savon par ma mere.
Regulierement, elle verifiait que j'etais en bonne sante et propre.
2 fois par an, elle verifiait tout mon corps et examiner mon gland et mes testicules. elle nettoyait systematiquement le gland avec du septivon ou un liquide violet.
10. Je n'avais pas le droit de regarder la tele, elle avait toujours la telecommande en main. Mais ca ne m'empechait pas de la voir en cachette quand au college-lycee je n'avais pas cours.
pas de portable, pas de pc. Je n'ai eu mon portable en cachette a l'universite que quand j'ai commence a travailler regulierement. J'ai commence a travailler a 16 ans avec les job d'ete. Je n'ai
pu utilise cet argent pleinement qu'apres mes 20 ans car ma carte bancaire etait detenue par ma mere.
Je n'ai meme pas souvenir d'avoir ouvert mon compte bancaire moi meme. Ma mere l'a ouvert quand j'avais 13 ans. Je versais regulierement de la petite monnaie qu'on m'ofrrait de ci de la
(essentiellement anniv et noel). Je l'ai recupere a mes 20 ans quand j'avais decide que je devais detenir par moi meme mes papiers.
Tous mes jobs de 16 a 20 ans n'ont ete qu'a payer le loyer,le telephone,les courses au nom de ma mere. De toute facon je ne voyais jamais cet argent, ca partait direct sur le compte que je ne
pouvais consulter.
Quand je rencontre ou lis des discussions sur des forums gynarchiste je ne vois que rencoeur et mepris envers les garcons. Je n'ai jamais rencontre de gynarchiste positive socialement.
La seule personne se disant gynarchiste faisant exception est Maitresse Trinity.
Loin des apriori et des cliches betes du gynarchisme (et meme du bdsm), Maitresse Trinity est la seule avec qui cela ete instructif et constructif. Son sadisme je m'en doutais mais j'ai surtout
ete surprise de la voir sage, tendre, humaine et femme telle quelle ni plus ni moins, elle meme avant tout.
Il m'est souvent arrivé d'être l'objet de fantasme ou d'être la pulsion excitante de
quelqu'un, d'inconnu ou de personnes proches. Quand c'est un inconnu c'est surprenant sur l'instant mais moins troublant que quand c'est un ami ou quelqu'un de la famille. En l'occurence,
l'une de ces experiences était avec des amis d'enfance qui faisaient partis de la famille: Adrien et Benjamin. Nos parents se connaissent depuis longtemps, en fait ils se connaissaient avant que
moi et les 2 frangins ne soyont nés. C'est donc naturellment que l'on se voyait souvent, qu'on mangeait régulièrement chez l'un et l'autre, que l'on dormait chacun son tour dans la maison de
l'autre. J'allais plus souvent dans leur maison qui était plus grande (au moins un 150m²) et où il y avait tout le temps du monde. Ils habitaient à 2 pas de chez moi dans la même rue, j'adorais
aller chez eux car c'était tout le temps la fête avec de bons grands repas, plein de monde marrant de la famille et de la musique jusque très tard. On y faisait la fête au moins une fois par
semaine quand ça n'était pas 3-4 fois régulièrement dans la semaine, chaque occasion était un prétexte de fête. J'adore cet esprit décontracté et épicurien qui imprègne cette famille là. Les
parents (oncle-tantes) ne s'offusquaient pas de nous laisser s'amuser jusque 22h00 ou 01h00 du matin quand on était petit (de toute façon on s'endormait naturellement avant 22h00 avec
l'épuisement), je rigolais avec mes cousins et des amis d'amis de la famille. Comme on se connaissait depuis tout petit on se considérait comme cousins, leurs parents d'ailleurs m'appelaient
neveu et mes parents étaitent appelés frère et soeur. J'adorais m'amuser chez eux et je les trouvais bien plus agréables que d'autres parents de copines de classe qui sont d'une froideur avec
leur conservatisme et arrièrisme. Par exemple, leur anxiété deplacée qu'un enfant doit se coucher à telle heure, ne doit pas dire tel mot, doit parler d'une certaine manière, doit être comme si
ou comme ça. Chez eux on était libre d'être nous même c'est à dire des ados qui jouissaient de la vie et non pas comme des petits adultes formatés à des règles du siècle passé comme c'est le cas
de nos jours.
Avec Adrien et Benjamin qui étaient aussi frères dans une
définition classique, on s'amusait donc souvent ensemble: faire du foot, jouer à la console, imaginer qu'on était dans un vaisseau spatial avec pleins d'aventure quand on allait sur les
structures de jeux de parc etc... On était vraiment dans l'osmose des jeux ensemble et dès qu'ils proposaient un truc je les suivais en sachant qu'on allait bien rigoler. Un soir de fête, une
eniéme fois je dormais chez eux dans le même lit superposé. A cette période dans le lit on se battait , s'attrapait, chatouillait et on se vannait. Ils étaient plus grands, ils avaient juste 1 an
de plus que moi si bien qu'ils gagnaient tout le temps à ces jeux. Je savais que j'étais moins fort et je me laissais donc souvent faire naturellement, c'était plus rituel et fraternel que de
réels combats. En tout cas, je m'en foutais de savoir si je pouvais les battre ou pas, je les laissais gagner ou prendre le dessus, je trouvais ça plus sympa de voir leur tête réjouie d'avoir
réussi après.
J'allumais cette fois-ci la lumière en disant que j'avais eu un truc bizarre
sur moi, les 2 frangins se moquaient de moi en couinant en guise de réponse. Je commençais à nettoyer la tâche sur le matelas avec des mouchoirs et un gant. Les 2 autres continuaient de
rire en ne me disant rien. Une fois fini le nettoyage, je retournais me coucher au lit en éteignant la lumière. Dans le lit, Adrien me demandait si je n'avais rien remarqué quand ils
m'immobilisaient tout à l'heure, je répondis que non. Ils couinaient de nouveau. Ensuite, ils me demandaient si ça ne m'était pas déjà arrivé de jouer le soir avec mon sexe. Je ne comprenais pas
trop le sujet de la conversation et je lui dis que non. Adrien avoua que depuis quelque temps il jouait souvent avec son sexe et que ca signifiait qu'il était grand contrairement à moi qui était
encore un petit joueur. Le fait que je ne mettais jamais masturber les surprenait, ayant l'air de signifier qu'à mon âge c'était anormal de pas savoir ça. Je n'avais pas envie de toute façon de
le faire à cet instant même si ça m'intriguait, ne serait ce que de le faire par expérience. J'avais déjà sucé Mario mais je ne m'étais jamais masturber toute seule. Bref, Adrien avoua qu'il
s'était branlé tout à l'heure comme il le faisait depuis quelque temps déjà. Le hasard a fait que ce soir là j'étais présent, et ça n'avait pas changé son habitude. Il me disait que j'avais un
jolie visage et que sur le coup il avait eu envie de le faire. Benjamin, lui à coté, était en train de le faire durant la discussion. Ne voulant pas me relever pour nettoyer encore une fois, je
lui disais de ne pas faire sur le matelas. Il rétorqua par fénéantisme qu'il n'avait pas envie de bouger et qu'il était bien. Je l'incitais à dégager du lit pour le faire couler hors du
matelas mais il ne bougeait pas. Il dit alors en vannant que si je ne voulais pas de tâche, je n'avais qu'à le boire avant que ça tombe sur le matelas. Pendant 2 secondes, il me pris au
défi du regard. Apparrement, il ne céderait pas et allait mouiller le lit, je ne voulais absolument pas dormir dans quelquechose de mouiller. Constatant qu'il continuait en souriant et qu'il ne
cédait pas je me suis dit toute façon je l'ai déjà fait, c'est pas si mauvais et de toute façon je sais qu'il ne s'en vantera pas auprès des autres copains. Ca serait trop la honte pour lui de
dire qu'il a fait quelqchose avec un garçon. Le prenant donc au défi, je le mis dans ma bouche et je le sucais très fort pour qu'il vienne vite.
Je pense qu'il ne s'y attendait pas du tout , je le vis dans son regard et
le sentis dans ma bouche. Il était devenu plus dur d'un coup et c 'était difficile de le sucer à la verticale, j'avais dû tourner ma tête pour poser ma joue sur son nombril afin de le sucer dans
le bon axe. Il avait le gland fort prés du nombril et j'avais du mal à le mettre droit à la verticale, ça résistait et je me rendis compte il était vraiment musclé. Au bout de 2-3 mn, il bloqua
ma tête avec ses mains et releva ses fesses en hurlant presque. Je fus un peu surprise et pu me débrouiller pour ne pas m'étouffer. En bougeant, il avait carrément touché ma glotte, j'ai du avalé
précipitamment pour ne pas m'étouffer. Avec Mario, j'avais eu le temps de laisser couler dans la bouche avant d'avaler, là avec Benjamin, ça rentrait direct dans la gorge. Si je n'avalais pas à
chaque jet je m'étouffais. Au premier jet, j'étais en train de respirer et j'ai senti que ça avait grimpé dans mon nez. J'avais sentie chaque palpitation de ses jets entre mes
joues. Autant il avait été rapide à venir autant il était long à me relacher ma tête. Même s'il avait fini de jouir, il voulait que je continue à le sucer encore quelque instant alors qu'il
n'y avait plus de jus qui sortait. Il bougeait ma tête avec ses 2 mains mais je me suis dégagée en lui disant que c'était fini maintenant. Adrien lui, était interloqué en voyant la scène de fin
et ne dit plus rien.
Voilà maintenant 2 ans que je
n'ai plus peur d'être habillée en fille. J'ai quasi que des vêtements féminins aujourd'hui. Au début pour faire le shopping j'étais coincée et j'avais honte d'être vue. Petit à petit je ne me
souciais plus du regard des autres. D'autant que dans les boutiques de vêtements de fille, peu font vraiment attention à moi. Chacune est plutôt concentrée sur la belle chemise ou le pull rare à
dénicher. J'ai maintenant mes boutiques régulières où les vendeuses me connaissent et sont sympas. J'achète souvent chez Morgan, Jennyfer, Pimkie par exemple. J'y ai pu faire mes cartes de
fidélité avec mon prénom Audrey (qui est vraiment écrit sur ma carte d'identité). Même quand je me fais livrer, c'est avec mon prénom fille et les agents postiers à domicile, comme au bureau de
poste, me reconnaissent sans faire de difficulté concernant l'identité. Je sais que particulièrement des transsexuelles ont souvent des problèmes avec ça; je dois avoir de la chance car pour ma
part, je n'ai jamais rencontré de souci. Une postière, une fois, m'a même dit de faire attention à moi quant au prénom sur les colis, car si c'était un remplaçant d'été, je pourrais "tomber
sur un con" dixit ses propres mots. Elle m'a dit ça d'une manière gentille et bienveillante que j'ai appréciée.
Aujourd'hui, je suis donc
complètement habillée en fille autant chez moi que dehors que dans le métro qu'en sortie qu'au travail. Je ne met pas encore de jupe (surtout avec le froid qu'il a fait depuis septembre passé).
Mais pour le reste, je porte des strings, des soutiens-gorge, des débardeurs, des pulls de femme, pantalons de femme, veste de femme. Pour les sous-vêtements ça faisait déjà un moment que je les
portais sous mes anciens vêtements masculins. Je suis désormais maquillée tous les jours au naturel comme je l'ai décris dans mon ancien article. Je me sens beaucoup plus à l'aise. Je n'ai plus
honte d'acheter mes sous-vêtements en boutique et ça m'ôte un certains poids.
Ce qui m'a le plus agréablement surpris c'est que même les chefs de services de l'entreprise me saluent normalement et
cordialement le matin. En entretien avec un de mes boss, la relation professionelle est restée la même, mon aspect physique n'influe pas sur les sujets des travaux. Ils continuent à reconnaitre
mon travail sans dépréciation. Ma supérieure hiérarchique directe, elle par contre ça a influé. Elle est beaucoup plus protectrice et elle laisse passer beaucoup de choses là où parfois la
demande d'exigence, de précision ou de marge d'erreurs aurait été plus appuyée pour un mec. Il est clair que ma chef n'est pas du tout équitable la dessus. Dans l'équipe, on remarque bien que les
aspects techniques sont plus demandés aux garcons, les semaines de formations techniques sont plus longues pour les filles que pour les mecs. Je ne sais pas si dans la boite où je suis
actuellement cette relation avec mon aspect physique. est exceptionnelle ou pas. Je sais que des trans ont d'énormes difficultés avec leurs supérieurs sur la norme genrée auquelle ils ou elles
doivent se soumettre. Ne connaissant pas la proportion réelle, je n'ai aucune idée si c'est exceptionnelle, courant ou pas.
En tout
cas parmi les nouvelles bonnes choses, j'ai remarqué que les filles s'habillent mieux depuis que je suis complètement en fille. J'ai constaté une hausse du niveau de style de chacune. Il y a même
une qui me copie particulierement . J'ai un look rock, punk classe , comme Tokio Hotel ou Shane de L World. Par exemple, je met du vernis à ongle noir et rouge (que parfois j'applique
au bureau même) et bien ma collègue Anna en met depuis. De même, je porte régulièrement une chaîne à la taille sur mon jean noir déchiré, depuis Anna en porte une aussi mais autour du cou. Autre
exemple, je porte des bottines punk avec des clous, Anna qui ne portait jamais de bottes s'en ait acheté une paire. Ca ne me dérange pas trop pour l'instant car elle ne s'habille pas complètement
pareil que moi, mais elle me ressemble de plus en plus au fil du temps. Heuresement, je m'entend bien avec elle, elle est drôle et sympa avec moi. Dans les similitudes, une autre qui ne se
maquillait pas commence à le faire. C'est d'autant plus flagrant que je met du rose/violet en fard à paupière et qu'un jour elle est venue au boulot avec les mêmes couleurs. 2 autres collègues
qui se maquillaient légèrement font un maquillage des yeux plus sophistiqué comme dans les magazines people, si bien qu'un jour, l'une d'elle me proposait d'essayer sa trousse de maquillage. J'ai
trouvé ça sympa car depuis on parle souvent maquillage et le matin il arrive souvent qu'on se maquille ensemble.
Assez tôt, j'ai essayé de découvrir le plaisir d'être bien remplie
par quelque chose de consistant. Etant petite, j'avais commencé par des stylos comme pas mal de personne je pense; puis sentant le flottement, on veut essayer plus gros pour plus de sensation. A
mes 12 ans, je voulais savoir ce que ca faisait d'être remplie par la petite rosette, pour le savoir, j'avais pris ma raquette de badmington pour tenter l'aventure.
Quelque mois plus tard en grandissant, la raquette de badmington commençait à
flotter un peu plus elle aussi, du coup, je passais à la taille au dessus c'est à dire au manche de la raquette de tennis. J'ai fais du tennis de mes 11 ans à mes 14 ans, j'ai toujours adoré le
sport. Là avec une raquette de tennis ce fut plus rude à passer. Déjà à la pointe du manche c'est plus octogonale et moins ovoide pour pénétrer. C'est à ce moment là qu'on se dit que ce qui se
tient dans une main comme une raquette de tennis est vraiment énorme mine de rien. C'est aussi à ce moment là que l'on pense que ça serait bien d'aider la glissade avec du lubrifiant. Comme
tous les novices qui s'insèrent des choses au début en étant petit, on commence avec de l'huile. L'huile c'est bien car c'est parfumé, pour ma part c'était l'huile d'olive, ça me faisait penser en
plus au littoral sud, vers la Mediterranée. Là ou quand on se ballade ça sent l'herbe de provence qui pousse par terre et aux champs d'olivier à perte de vue et à bout de nez. L'huile ca chauffe,
ça détend bien et quand on regarde sa peau ça brille. On trouve ca génial tout de suite (sauf qu'après il y a les traces d'huile sur tous les draps qui ne partent pas).
Plus tard, quand on regarde les films x et que naïvement on croit
tout ce qu'on voit dessus, on se dit que
Si bien que dans l'idéal j'aimerais bien sortir sans maquillage
et que les passants me prennent pour une fille au premier regard sur mon visage, comme ce fut le cas quand j'étais plus petite. C'est pourquoi pour accentuer mes traits féminins je dois me
maquiller légèrement pour sortir. Heuresement on me dit que j'ai un jolie visage et en plus avec mon aspect asiatique cela est plus facile. Je suis allée, pour me donner une idée, à Nocibé,
Sephora, Marionnaud pour savoir quoi prendre comme maquillage et 2, 3 vendeuses m 'ont maquillé légérement révelant le fait qu'il ne fallait finalement peu pour dévoilant mon faciès féminin. En
effet juste une poudre libre appliquée en petite quantité sur mon visage est largement suffisant.
La première fois que je suis sortie maquillée je redoutais de ne
pas paraître assez féminin et d'être ridicule. La sentence ultime fut d'aller prendre le métro, et là, personne ne me dévisagea ni nota que je fusse peut être un mec. J'étais super contente, je
paraissais normal et me fondait dans le public comme une fille. J'avais des bottes noir, un pantalon noir satiné et un sweat noir dans le style glam-emo androgyne. A part 2-3 vieux arabes qui
semblaient interloqués ou choqués par ma beauté, tout se déroula normalement. Le genre de vieux qui se la jouent bien propre sur eux en bons musulmans mais qui ont un esprit complètement tordu,
avec leur regard mi choqué-mi pervers sardonique aux yeux grands écarquillés. Je redoutais aussi les cailleras ouaich qui pouvaient m'accoster durement et vulgairement. De ce coté la aussi tout se
passa sans encombre. Le fait qu'il ne me vannaient pas confirmer que j'avais bien ajusté mon maquillage.